Synopsis
Silvia et Arlequin s’aiment. Mais le Prince aussi aime Silvia et a jeté son dévolu sur elle, guidé par la loi qui lui commande d’épouser l’une de ses sujettes. Il pourrait soumettre Silvia, éliminer Arlequin mais le Prince est bon et surtout, l’emploi de la force n’est pas autorisé dans cet exercice.
Va alors se mettre en place un jeu de dupes savamment orchestré par l’habile Flaminia. Silvia et le Prince, Arlequin et Flaminia, voilà le dessin final qui ne pourra être obtenu qu’à la faveur d’une DOUBLE inconstance.
Galin Stoev propose une lecture contemporaine de La Double Inconstance en s’appuyant sur un concept très actuel : la post-vérité.
Servie au plateau par une scénographie pensée sur la base d’un miroir sans tain, la mise en scène exploite l’opposition flagrante chez Marivaux de deux conceptions de l’amour issues de deux mondes différents : le monde de ceux qui gouvernent et celui de ceux qui subissent.
Partant de la seule chose véritablement authentique de la pièce, l’amour de Sylvia et Arlequin, Galin Stoev met en lumière le rapport abusif de force, de désir, de provocation, de soumission qui s’installe entre les personnages et qui nourrit notre curiosité ainsi que notre propre voyeurisme.
Le sentiment amoureux est traité comme une souris blanche par Marivaux.
Une fois l’amour piégé et l’idée du centre détruite, tout devient relatif.
Tout devient possible. Tout est permis.
Les personnages glissent au coeur d’un jeu stratégique – presque politique – qui se déploie dans le champ de l’intime. Il devient alors très difficile de distinguer le vrai du faux et de percevoir ce qui fait sens.
Marivaux, précurseur de la post-vérité ?
Va alors se mettre en place un jeu de dupes savamment orchestré par l’habile Flaminia. Silvia et le Prince, Arlequin et Flaminia, voilà le dessin final qui ne pourra être obtenu qu’à la faveur d’une DOUBLE inconstance.
Galin Stoev propose une lecture contemporaine de La Double Inconstance en s’appuyant sur un concept très actuel : la post-vérité.
Servie au plateau par une scénographie pensée sur la base d’un miroir sans tain, la mise en scène exploite l’opposition flagrante chez Marivaux de deux conceptions de l’amour issues de deux mondes différents : le monde de ceux qui gouvernent et celui de ceux qui subissent.
Partant de la seule chose véritablement authentique de la pièce, l’amour de Sylvia et Arlequin, Galin Stoev met en lumière le rapport abusif de force, de désir, de provocation, de soumission qui s’installe entre les personnages et qui nourrit notre curiosité ainsi que notre propre voyeurisme.
Le sentiment amoureux est traité comme une souris blanche par Marivaux.
Une fois l’amour piégé et l’idée du centre détruite, tout devient relatif.
Tout devient possible. Tout est permis.
Les personnages glissent au coeur d’un jeu stratégique – presque politique – qui se déploie dans le champ de l’intime. Il devient alors très difficile de distinguer le vrai du faux et de percevoir ce qui fait sens.
Marivaux, précurseur de la post-vérité ?
Crédits
Mise en scène
Réalisation
Casting
Auteur(s)
Musique
Joan Cambon
Lieux
Théâtre de la Cité – CDN Toulouse Occitanie
Ville de tournage
Toulouse