Le choix des âmes se passe en 1916, dans un trou d’obus pendant l’assaut de Verdun. Dans ce trou, deux hommes que tout oppose : Raoul, poilu rural revanchard et un peu simple, et Franz, un soldat allemand, musicien et humaniste. Ces deux hommes ont besoin l’un de l’autre pour sortir du trou. Ils auront besoin d’oublier leur griefs, dépasser leur haine pour rester vivants. L’âme du violoncelle, est une petite pièce en bois qui soutient et donne sa sonorité à l’instrument, sans âme le violoncelle aurait une sonorité sourde et vide.. Le choix de l’âme est le choix du violoncelle plutôt que de la baïonnette, c’est le choix de l’art plutôt que du barbare, c’est faire raisonner dans toutes les acceptions du terme. Dans ce huis clos étouffant s’expriment leurs différences : aller au-delà des préjugés, élever son âme, accepter l’autre. Franz, musicien croit que l’art peut l’empêcher de devenir barbare. Ils sont allemands et poilu, ils pourraient être Palestinien et Israélien, fondamentaliste et dessinateur….
Accepter les différences et croyances de l’autre pour être sauvé… Une pièce qui résonne étrangement dans notre quotidien de 2015.