Joëlle Léandre hérite à la fois de la révolution noire américaine des années 70 – enfant du free jazz, d'une musique «libérée» de la tradition écrite –, de la pensée du compositeur américain John Cage, de la musique orale et de l'écriture savante de l'Europe du XXe siècle. Guilherme Garrido porte la liberté des jeunes créateurs issus de la danse dite contemporaine, et interroge notre compréhension du monde par son goût de l'intime, de la relation à l'autre sur scène, de l'humour et du «dérangement». Ces deux histoires singulières s'entrecroisent pour des étincelles de feu, toujours sacrées.