En choisissant Victor Hugo pour sa première grande mise en scène de théâtre, Christophe Honoré étonne, intrigue. "Angelo, tyran de Padoue" surprend plus encore : peu montée, cette pièce en est presque incongrue. Pour lui, il s'agit d'un texte dont la clarté cache bien des portes secrètes et des souterrains obscurs et ambigus. Impuissant à se faire aimer, jaloux, suspicieux, autoritaire et violent, le tyran ne parviendra pas à changer le cours des inclinations.