Au 17ème siècle, le théâtre était au milieu, et, afin d'avoir des repères communs, au théâtre Richelieu, l'on avait nommé les côtés de la scène : cour et jardin.
En Avignon, le théâtre a débordé dans une profusion générale de spectacles, l'été s'est mis, au fil des années, à occuper les jardins et les cours. Que sont ces lieux quand les théâtres ne les occupent pas ? Qui les utilisent ? Comment sont-ils transformés et transcendés, pour devenir, l'espace de quelques
heures, le lieu de l'imaginaire et du rêve ? N' y a t-il pas dans cette transformation un peu de la magie qui fait que le comédien, passant de la coulisse à la lumière, devient pour les spectateurs rassemblés, un personnage, un héros ?
Et peut-être bien que là plus qu'ailleurs les magiciens de ces transformations en sont les techniciens : machinistes, électriciens, hommes de la lumière et du son...
